LES CHAUSSURES ROUGES
d'après les récits de
Hans Christian Andersen et Clarissa Pinkola Estés
Mise en scène et Adaptation
Pierre Boucher
Avec
Coline Moser, Pauline Phelix, Léa Squarcio
Chorégraphie
Marine Vincent
Scénographie
Benjamin Gabrié
Costumes
Canelle Charlanes
Masques
Majan Pochard
Son
Julian Julien
Lumière
Théo Tisseuil
Durée
1h
PRÉSENTATION :
« Toutes les histoires parlent de liberté »
John Truby,
L’Anatomie du Scénario
Celle-ci n’échappe pas à la règle.
Les Chaussures Rouges parle de la quête d’une Petite Fille à être ce qu’elle veut. Et elle devra lutter contre bon nombre d’adversaires pour parvenir à ses fins. L’originalité de cette histoire réside dans le symbole qui donne à cette histoire son titre :
Les Chaussures Rouges.
Car le destin de cette Petite Fille est étroitement lié à ces chaussures rouges qu’elle fabrique au début du spectacle (la première chose que les spectateurs voient en entrant dans la salle est cette Petite Fille qui confectionne ses chaussures.) : elle est joyeuse quand elle danse pour la première fois avec ses chaussures fraîchement créées, elle n’est pas rassurée quand elle doit les enlever pour entrer chez la Marâtre, lorsque les chaussures sont brûlées, elle s’évanouit, perdant toute vitalité, devenant alors une marionnette obéissant aux coups de bâtons de la Marâtre.
Ainsi, les chaussures se transforment et la Petite Fille aussi.
Mais lorsque les chaussures rouges sont remplacées par d’autres chaussures rouges, comment reconnaître les bonnes des mauvaises ?
C’est là toute la fourberie, toute la cruauté du Diable, véritable adversaire de La Petite Fille. Parce qu’elle l’a défié en fabriquant ses propres chaussures, celui-ci décide de la faire souffrir en lui tendant de nombreux pièges afin qu’elle enfile ses souliers, les souliers du Diable, qui font danser pour l’éternité.
Et lorsque La Petite Fille prend conscience de la supercherie, il est trop tard pour les enlever.
Mais le Cordonnier, pendant bienveillant du Diable, saura trouver les mots pour orienter La Petite Fille vers le chemin qu’elle avait emprunté au début : fabriquer ses propres chaussures pour vivre sa propre vie.
En toute liberté.